Huit femmes sur dix consomment des médicaments prescrits et remboursés au cours de leur grossesse. Dans 7% des cas, il s’agit de médicaments potentiellement dangereux pour le fœtus ou susceptibles de provoquer des anomalies dans son développement.
“Pour les pharmaciens, il est difficile et délicat de demander à chaque femme si elle essaie d’avoir un enfant ou est enceinte”, note Alain Chaspierre, pharmacien et président de l’Association des pharmaciens belges (APB). Ce dernier souhaite “encourager les femmes à le mentionner spontanément à leur pharmacien et leur médecin”.
Un dialogue qui permettrait d’éviter la prescription de médicaments potentiellement nocifs pour le fœtus.
Néanmoins, certains médicaments néfastes sont disponibles sans ordonnance, voire sur internet. C’est le cas d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme le Diclofénac ou l’Ibuprofène, à proscrire absolument. Seul le paracétamol peut traiter la douleur sans nuire au fœtus.